Mylène est née le 22 décembre 2008 elle est grande prématurée puisque qu’elle est arrivée à 30 semaines.
La première chose qu’on annonça à ses parents ce fut qu’elle avait fait une hémorragie cérébrale à la naissance et qui bouché en partie l’écoulement du liquide céphalo-rachidien (hydrocéphalie)
La première urgence consista donc dans la pose d’une dérivation LCR pour rétablir la pression sur le cerveau, elle subi une première opération à 15 jours et la deuxième à 4 mois.
A ses 1 an on commença à parler d’IMC et là se sont les gros doutes sur l’avenir qui apparaissent et notamment pour la station debout et la marche…
Grâce à sa prise en charge médicale, ses appareillages, et une volonté de fer Mylène fait des progrès de jours en jours.
L’autre grand problème de Mylène c’est son facteur E qui prend une place très importante dans sa vie de tous les jours, de ses éclats de rire ou « monsieur pipi » arrive sans prévenir aux colères pour une simple contrariété et aux crises de paniques pour un aboiement de chien c’est autant d’épreuves à surmonter au cours de ses journées et qui peuvent altérer son sommeil en lui occasionnant de petites nuits.
Le facteur c’est quoi ?
Il s’agit du facteur Extérieur et non Émotionnel. Pour une raison non expliquée beaucoup de personnes IMC voient leur émotivité exacerbée ou s’exprimer de façon inappropriée. Il peut y avoir plusieurs facteurs de stress tel qu’un son, une image, une information, tout peut déclencher une montée d’émotion aussi bien le positif que le négatif.
L’enfant (et l’adulte) IMC peut se montrer colérique, pleurer pour un oui ou pour un non, voir son incoordination augmentée avec le stress. Mais contrairement à ce que pensent certains, il ne s’agit pas de caprices mais d’une incapacité à contrôler ses émotions.
« ce que vous ressentez en émotion une personne IMC peut le ressentir x1000 »
APF France handicap
L’IMC c’est quoi
L’infirmité motrice cérébrale (IMC) résulte de lésions cérébrales précoces (de la conception à deux ans selon G. Tardieu), non héréditaires, stabilisées (non évolutives), responsables de déficiences motrices exclusives ou prédominantes. Le handicap moteur séquellaire associe à des degrés variables des troubles de la posture et du mouvement. Des troubles spécifiques des fonctions supérieures peuvent s’y associer.
Les Traitements
Il y à plusieurs moyen de lutter contre l’IMC pour Mylène cela se traduit par des séances de psychomotricité et de kinésithérapeute. Elle voit aussi une ergothérapeute et participe à des groupes de parole et à des groupes d’enfants en fauteuil roulant.